L'univers kafkaïen et l'incurie de nos soins de santé au Québec

Plus personne pour appeler et beaucoup d'élus à l'unanimité...

C'est un peu ça en ce moment le métier de préposéE aux bénéficaires.

Dès le départ, les contraintes à l'emploi sont multiples.

On pourrait croire qu'il n'y a que le salaire.

Il y a plus que le salaire, tout en étant convaincu que cet aspect ne peut pas être négligé. 

Il est ironique, par exemple, de confier les soins de santé à des gens qui n'ont pas les moyens de prendre soin de la leur et croulent sous les obligations. 

C'est ironique de parler de la santé bucco-dentaire des aînés, qui est réellement négligée, alors que la moitié du personnel au salaire presque minimum n'ont pas les moyens d'avoir accès à des soins dentaires à la portée de leur budget déjà déficitaire. 

 Comment nos politiciens peuvent-ils ne pas être pétris de honte devant l'incurie de nos soins de santé universels qui s'effondrent pour favoriser quelque idéologie du jour sur l'art de couper un cheveu en quatre et de mépriser son prochain?

On croule sous la paperasse qui génère encore plus de paperasse et de personnel pour gober et produire encore plus de paperasse.

La pénurie de personnel s'accentue au fur et à mesure que les contraintes à l'emploi s'accumulent.

Le salaire est bas pour subir autant de formations qui ne finissent jamais. Des formations qui pourraient facilement être réduites de moitié. Sans compter que l'on sauverait des sous en accentuant notre tolérance et notre bon sens face à la reconnaissance des acquis. Cela éviterait les dédoublements de formation, les pertes de temps et surtout d'énergie pour tout le réseau de la santé qui est en FORTE PÉNURIE DE MAIN D'OEUVRE. (SON DE CLOCHE!!!)


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