Qu'est-ce qui fait le bon ou la bonne préposée aux bénéficiaires?
D'emblée, je dirais la politesse et la courtoisie.
Quand on a ça, on a fait 80% du chemin. Le 20% qui reste ne sont que des exercices de gymnastique physique et spirituelle...
J'ironise un peu sans doute.
Il n'en demeure pas moins que la moitié des crises qui surviennent en établissement de soins de santé n'auraient jamais eu lieu s'il n'y avait pas quelqu'un ou quelqu'une à quelque part qui n'avait pas rompu le devoir de politesse et de courtoisie.
On demande aux agents dits de la paix de ne pas rudoyer les contrevenants et de les traiter avec certains égards, sinon avec décorum.
Il en va de même du travail de préposé-e.
La nature humaine étant ce qu'elle est, on trouve de tout chez les policiers comme chez les boulangers ou bien les préposés aux bénéficiaires.
On ne peut pas entrer dans la chambre d'un ou d'une bénéficiaire comme si l'on entrait dans une grange.
On doit cogner la porte, signaler sa présence, entrer avec respect dans l'intimité de la personne à qui l'on doit prodiguer des soins.
Autrement, non seulement la journée de ladite personne risque d'être foutue mais aussi celle de vos collègues de travail qui devront absorber les conséquences de votre rudesse par la bande.
Une résidence pour aînés est malheureusement une institution, tout comme l'est l'hôpital ou l'école. Les règles sont nombreuses. L'intimité réduite. Les libertés de plus en plus contraintes à des impératifs de temps et d'horaires.
Ce qui redonne de l'humanité aux institutions ce n'est pas le décor mais les personnes qui prennent soin des gens.
J'ai le privilège de travailler auprès de collègues de travail que je considère comme de grandes âmes qui n'ont pas peur de se salir les mains.
Contrairement à d'autres milieux de travail, j'ai le sentiment du devoir accompli quand je sais que ma présence auprès de telle ou telle personne a vraiment fait une différence positive dans sa vie.
Je vais sur ce pas aller souper.
Je rentre travailler ce soir pour un onzième quart de nuit d'affilée...
Je vais veiller sur mon monde.
Bonne soirée et surtout bonne nuit.
Pardonnez mes propos décousus.
Vous y trouverez bien quelque chose si je ne fais pas trop mal mon boulot de réflexion entre deux prises de tension artérielle...
D'emblée, je dirais la politesse et la courtoisie.
Quand on a ça, on a fait 80% du chemin. Le 20% qui reste ne sont que des exercices de gymnastique physique et spirituelle...
J'ironise un peu sans doute.
Il n'en demeure pas moins que la moitié des crises qui surviennent en établissement de soins de santé n'auraient jamais eu lieu s'il n'y avait pas quelqu'un ou quelqu'une à quelque part qui n'avait pas rompu le devoir de politesse et de courtoisie.
On demande aux agents dits de la paix de ne pas rudoyer les contrevenants et de les traiter avec certains égards, sinon avec décorum.
Il en va de même du travail de préposé-e.
La nature humaine étant ce qu'elle est, on trouve de tout chez les policiers comme chez les boulangers ou bien les préposés aux bénéficiaires.
On ne peut pas entrer dans la chambre d'un ou d'une bénéficiaire comme si l'on entrait dans une grange.
On doit cogner la porte, signaler sa présence, entrer avec respect dans l'intimité de la personne à qui l'on doit prodiguer des soins.
Autrement, non seulement la journée de ladite personne risque d'être foutue mais aussi celle de vos collègues de travail qui devront absorber les conséquences de votre rudesse par la bande.
Une résidence pour aînés est malheureusement une institution, tout comme l'est l'hôpital ou l'école. Les règles sont nombreuses. L'intimité réduite. Les libertés de plus en plus contraintes à des impératifs de temps et d'horaires.
Ce qui redonne de l'humanité aux institutions ce n'est pas le décor mais les personnes qui prennent soin des gens.
J'ai le privilège de travailler auprès de collègues de travail que je considère comme de grandes âmes qui n'ont pas peur de se salir les mains.
Contrairement à d'autres milieux de travail, j'ai le sentiment du devoir accompli quand je sais que ma présence auprès de telle ou telle personne a vraiment fait une différence positive dans sa vie.
Je vais sur ce pas aller souper.
Je rentre travailler ce soir pour un onzième quart de nuit d'affilée...
Je vais veiller sur mon monde.
Bonne soirée et surtout bonne nuit.
Pardonnez mes propos décousus.
Vous y trouverez bien quelque chose si je ne fais pas trop mal mon boulot de réflexion entre deux prises de tension artérielle...
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Merci de laisser un commentaire qui corresponde aux normes élémentaires de la politesse et de l'empathie. Autrement, vous perdez votre temps et aussi le mien.